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Résonances Celtes

26 août 2007

Brocéliande

La forêt de Brocéliande appelle des images de fées et de chevaliers : le roi Arthur, Merlin, Viviane, Lancelot du lac, etc. On s'accorde à dire que la forêt en question se trouve à Paimpont, en Ille-et-Vilaine, près de Rennes.
On trouve, entre autres lieux chargés de légende, l'étang du miroir aux fées, au début du val sans retour.

DSC_0024

Le tombeau de Merlin, la fontaine de jouvence ou la fontaine de Barenton sont également des sites que vous pourrez découvrir au détour des chemins de randonnée qui traversent la forêt.

Pour une explication des lieux intéressants à visiter, voir Wikipédia.

Le centre de l'imaginaire arthurien, situé dans le chateau de Comper, offre une exposition consacrée aux légendes arthuriennes.

Il faut savoir que de nombreux sites sont actuellement en cours de restauration, suite aux dégradations importantes constatées en raison du grand nombre de touristes qui viennent les visiter.

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4 juillet 2007

Les coiffes bretonnes

Les coiffes sont une des particularités auxquelles on pense quand on évoque la Bretagne. Mais comment s'y retrouver, d'où vient une telle profusion de coiffes différentes ?

Les coiffes sont relativement récentes dans l'histoire du costume breton. Elles ont apparemment évolué à partir d'une coiffe archaïque, formée :
- d'un fond de coiffe, plus ou moins en forme de bonnet
- d'un bavolet qui couvre la nuque pour la protéger du soleil
- d'une visagière (ou bandeau) qui entoure le front et les tempes. La partie latérale de la coiffe peut former des ailes, qui sont alors retroussées ou pendantes.
La coiffe peut recouvrir une sous coiffe et/ou un bonnet de cheveux. Des brides peuvent permettre d'attacher la coiffe ou le bonnet de cheveux sous le menton.

Il semblerait que cette coiffe archaique, dite parfois "laitière", se retrouve presque inchangée dans la coiffe de l'ile de Sein. Cette dernière est simplement devenue noire, avec les ailes qui se sont relevées sur le dessus de la tête. A partir de cette coiffe ancienne, les coiffes ont évolué entre 1880 et 1930, pour devenir plus légères, plus aériennes, plus élégantes. On peut voir un panachage de ce que sont devenues ces coiffes ici (la coiffe de l'ile de Sein est représentée). Certaines parties ont disparu, d'autres se sont affinées, ont changé de forme ou de matière. Tout ceci apparemment dans un souci d'affirmation de l'identité : la coiffe est attachée à un terroir géographique. Il s'agit de montrer d'où l'on vient.

Le livre de René-Yves Creston "le costume breton", éditions coop-breizh, est une étude très poussée des costumes et coiffes, selon le terroir, avec leur évolution dans le temps.

Les matériaux traditionnels sont le coton, sous forme de voile de coton, de dentelle, de tulle de coton, voire, pour les plus récentes, de dentelle filet. C'est un tissus très lâche obtenu par une méthode qui rappelle celle utilisée pour faire les filets de pêche, mais avec un fil de coton.
La forme des coiffe est donnée par un amidonnage soutenu. C'est pour cela qu'il est important que la coiffe et toutes ses parties soient en coton : les tissus synthétiques ne peuvent pas s'amidonner.

L'association possède quelques coiffes anciennes, ainsi que des coiffes qu'elle a reconstituées à partir de documents anciens et de coiffes authentiques.

Un site qui propose de magnifiques photos de danseuses de cercle celtiques en costume traditionnel, ainsi que des portraits de ces danseuses.

1 juillet 2007

Kir breton

Tout le monde connaît le célèbre apéritif du chanoine kir : vin blanc et crème de cassis. Sa version améliorée au champagne, le kir royal, est tout autant célèbre. Mais le kir breton a peut-être un écho plus restreint. Le kir breton, c'est simplement cidre et crème de fruit : cassis, ou pour rester dans le traditionnel breton, pourquoi pas de la crème de fraises de Plougastel.

8 juin 2007

Interview

Voici l'interview de trois membres du groupe "Loened Fall", qui combine kan ha diskan traditionnel et rythmes modernes :

Résonances Celtes : Comment en êtes-vous venus à la musique traditionnelle et au Kan ha Diskan ?

Ronan GUEBLEZ : Comment on va dire ? Je suis bretonnant mais plutôt du Vannetais, donc le kan ha diskan ce n’est pas mon terroir d’origine. Je chantais pour le plaisir et vers la fin des années 80 j’ai eu envie de faire du kan ha diskan. J’ai entendu Marcel Guilloux, Yann Fanch Kemener, et le déclic est venu avec Eric Marchand. J’ai entendu un CD de gwerz et je me suis dis « tiens, je me mettrais bien au terroir centre bretagne ». J’ai fait un stage, je suivais bien donc après j’ai voulu trouver quelqu’un pour chanter en couple. A la fin des années 90 Denez Prigent cherchait aussi quelqu’un pour chanter. On a fait un bout d’essai, pas prévu, à un fest deiz, et on a chanté 2 ans ensemble. Ensuite j’ai chanté avec Nolwen Le Buhé, et puis Marthe Vassallo. Les hauteurs de voix correspondaient parfaitement, et on chante ensemble depuis juin 1992. Le groupe Loened Fall est venu après. Ce sont les musiciens qui sont venus nous trouver, surtout la guitare et la bombarde. Au départ je n’étais pas très chaud parce que j’avais fait des remplacements de Denez Prigent dans son groupe de l’époque : je pensais que j’allais perdre les sensations du couple. Mais ce sont d’autres sensations. On perd une certaine liberté de répertoire, en couple on fait ce qu’on veut, si on veut rajouter des couplets… A deux, quand l’un chante, l’autre peut lui parler, une fois qu’on a l’habitude. Parfois on se raconte des blagues, parfois ce sont des indications pour le chant. Le code de Marcel Guilloux pour dire que ça ne va pas, c’est de prendre ma chemise dans le dos et de tirer dessus. Là c’est que quelque chose ne va pas.

Ca fait du bien de rechanter en couple sans musiciens de temps en temps, pour retrouver les sensations, et c’est plus facile à sonoriser.

Avant les gens chantaient sans micro, mais dans des pièces fermées et pour faire danser une quinzaine de personnes. Aujourd’hui on ne chante plus sans micro.

Ce qui me plait ? Les sensations. Et puis petit, à la maison, dans les disques de mon père, il y en avait un ou deux de kan ha diskan. Ca a dû jouer un rôle. Ca m’a beaucoup plu. Mes parents étaient un peu étonnés, ils chantaient pour leur plaisir, des mélodies, des cantiques, mais c’était une époque où tout le monde chantait, chantonnait plus ou moins.

Sabine LE COADOU : moi je suis tombée dedans en primaire : j’ai eu un instituteur qui a créé un bagad à Pommerit le Vicomte. J’ai enchaîné la flute, la bombarde, en bagad puis en couple avec un biniou kozh, et puis en fest noz

Marthe VASSALLO: quand j’avais 15 ans, je voyais les gens chanter et ça avait l’air bien, j’apprenais tout ce qui me plaisait, j’ai eu envie d’apprendre ça aussi. Ce qui se passe sur scène en fest-noz c’est spécifique, parce que c’est un type d’énergie propre à cette musique et à cette expression là. sur scène, c’est très fort, de l’ordre de l’indicible. C’est propre au fest noz, une circulation d’énergie en aller retour permanent. L’énergie de base ce sont les gens qui l’apportent, elle passe à travers nous et on la leur restitue. Il faut qu’on soit assez solide. Quand les gens sont amorphes, on sort exangues. Il faut de l’énergie pour faire bouger les gens. Et la force de recevoir cette énergie, de la canaliser et de la renvoyer. S’ils n’ont pas d’énergie, on ne peut pas. Un concert c’est différent, les musiciens apportent de l’énergie.

Sabine : on ressent les réactions des danseurs, si ils nous donnent envie de continuer ou si c’est pas ça. On peut ressortir vanné. Mais il y a des soirées qui commencent usantes et il suffit de 5 6 individus pour que ça reparte.

 

RC : Est-ce que vous avez l’impression de vous inscrire dans une tradition ?

Ronan: Quand je chante, je n’ai pas l’impression : je suis avec des gens bien vivants. Mais quand j’entends un enregistrement d’il y a 50 ans, j’ai l’impression de connaître les gens, il y a une proximité, je connais les sensations qu’ils pouvaient avoir dans le chant.

Les stages, c’est pour communiquer cette techniques, on ne veut pas être les derniers des mohicans. Marcel Guilloux est un de ceux qui ont le plus l’obsession de la transmission. Certains bons chanteurs, d’un âge, on n’arrive même pas à les enregistrer.

Marthe : On tâche de garder le contact, on revient aux références, on garde le contact avec les maîtres. ON peut essayer de faire de notre mieux, on ne sait pas la qualité de ce qu’on fait. J’ai le désir de rester dans cette continuité. Parce que de toutes façons, pour la musique traditionnelle, tout ce qu’on peut inventer ne sera pas meilleur que ce qu’on a fait avant. L’évolution se fait toute seule, on n’a pas besoin de forcer, si on arrive à faire aussi bien que les gens avant nous ce sera déjà pas mal. Ca ça vaut pour la pratique traditionnelle de base, ça vaut en fest noz parce que la danse n’a pas besoin de paquet cadeau. Mais dans des démarches plus personnelles, dans une recherche en tant qu’artiste, on peut tout faire. Pour faire danser une gavotte il n’y a pas besoin de chercher midi à 14 h.

Sabine : ça ne s’appelle pas musique « traditionnelle » pour rien. J’ai donné des cours pendant des années. On espère que quand les gens entendent ils ont envie de s’y mettre, surtout pour les filles pour qui la bombarde n’est pas forcément un instrument choisi d’emblée.

RC : Comment vous voyez l’avenir du kan ha diskan et de la musique traditionnelle ?

Ronan: Ca intéresse les gens. L’obstacle c’est surtout la langue. Et encore moins qu’à une certaine époque : maintenant les gens ont en général une certaine connaissance du breton, voire il y en a qui le parlent bien. C’est rare qu’on le restitue bien sans le parler. C’est aussi pour ça que le chant gallo a un bel avenir en Bretagne : on peut avoir le plaisir du chant sans l’obstacle de la langue.

Aujourd’hui il y a un paquet de bons couples. Pas autant qu’il y a de bons couples de sonneurs, mais il y a des jeunes qui chantent bien. Ce n’est pas quelque chose qui va mourir, ça se maintient bien.

Avec le chant, on peut intérioriser beaucoup. Il y a des gens qui n’ont jamais pris de cours et qui se mettent à chanter comme ça, et qui ont un timbre intéressant, qui chantent juste.

Le Breton, je l’ai entendu petit, le kan ha diskan aussi. Enfant j’écoutais l’émission en breton sur radio rennes, et souvent ils passaient un enregistrement à la radio.

Je crois que vouloir faire danser les gens ça traduit un esprit dominateur : on est quand même le patron. Mais quand il y a de bons danseurs, ils prennent les choses en main, on leur fait pas faire tout ce qu’on veut. Il arrive que les danseurs mènent les chanteurs.

Les grands événements il en faut quelques uns, même si ce n’est pas ma tasse de thé. Faire danser 6000 personnes en même temps c’est intéressant.

Marthe : il y a eu une explosion les 10 dernières années. Des jeunes chanteurs, des gens qui font comme j’ai fait : ils entendent et ils s’y mettent.

Sabine : C’est pareil pour la bombarde, en plus il y eu une multiplication d’écoles de musique traditionnelle

Marthe : ce n’est pas une mode en soi : la mode offre une occasion, ça permet à plein de gens de s’exprimer, mais pour apprendre à chanter ou sonner correctement, c’est un engagement. IL y en a qui essaient et qui ne vont pas plus loin.

Sabine : les ¾ des sonneurs adorent cette musique là, ils sont tombés dedans quand ils étaient petits, ou ils connaissent des musiciens, et ça s’enchaîne.

RC : et le groupe Loened Fall, qui mélange tradition et modernité ?

Marthe : je n’ai pas cherché ça, mais c’est vrai que pour beaucoup de public, le chant en couple est plus difficile d’accès plus ardu et qu’ils apprécient plus les mêmes en groupes. Ca me navre de voir une salle qui se vide après un groupe quand un couple arrive.

Août 2006

4 mai 2007

musique en bretagne

La musique s'exprime aujourd'hui sous différentes formes en Bretagne :
concerts, chants à danser, gwerz, rock celtique, chorales, groupes instrumentaux, bagadou, chants de marins, chansons pour enfants, etc.

Pour une histoire complète et précise de la musique en Bretagne, je vous conseille la partie "documents" du site Son ha Ton de Per Kentel, en particulier l'abrégé de l'histoire de la musique bretonne.

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1 avril 2007

Kan ha diskan

TECHNIQUE :

"Kan ha diskan" signifie "chant et déchant" en breton.
C'est une technique de chant a capella, à deux ou trois chanteurs. Le répertoire est en langue bretonne et  se compose de chants à danser, en particulier du centre Bretagne.

Ces chants à danser sont caractérisé par la technique du "tuilage" : le premier chanteur (kaner) chante une phrase. Le second chanteur (diskaner) chante avec lui la fin de cette première phrase, puis la répète seul. Le kaner reprend la fin de cette phrase répétée et enchaine sur la seconde phrase, selon ce principe :

phrase A kaner
phrase A diskaner
phrase B kaner
phrase B diskaner
où toutes les fins de phrase sont chantées par le kaner et le (ou les) diskaner, soit: chanté par le kaner, chanté par le diskaner, chanté par les deux :

Seitek devezh ha triwec'h miz E garnizon Lannuon
Seitek devezh ha triwec'h miz E
garnizon Lannuon
Oa aet an Aotrou da b/Paris E garnizon, zigidondon
E garnizon Lannuon
Oa aet an Aotrou da b/Paris E garnizon, zigidondon
E garnizon Lannuon
................

un exemple chanté sur le site "panorama" : ton simpl dans fisel par Loened Fall

Le tuilage permet d'avoir, sans instrument de musique, une mélodie continue qui permet aux danseurs de ne pas arrêter leurs pas. Il permet également aux chanteurs de reprendre leur souflle et de pouvoir chanter longtemps.

L'article "kan ha diskan" de wikipedia en présente bien certains aspects techniques : appel pour permettre aux chanteurs de s'accorder et aux danseurs de se mettre en place, ton simpl, bel, ton doubl, différence de style selon les terroirs (fluidité pour la gavotte, sautillement pour le fisel).

Le document le plus complet que j'ai trouvé semble être l'article de l'association parisienne de kan ha diskan, "ar gazeg veurzh" : technique, historique, thèmes, styles et terroirs, etc...

CHANTEURS CELEBRES :

On trouve un certain nombre de "stars" du kan ha diskan citées dans l'article de wikipedia : soeurs Goadec,
Il existe aujourd'hui à la fois une pratique très proche du chant traditionnel, en couple à capella, mais aussi un renouveau du style : accompagnement musical (Loened Fall), voir par des instruments moins traditionnels ou chanté seul (Denez Prigent, Yann-Fanch Kemener), mélange de terroirs (Noluenn Le Buhe), etc.

Un article sur les frères Morvan, proposé par Per Kentel.

APPRENTISSAGE :

Quand on n'habite pas la Bretagne, et qu'on ne peut donc pas assister aux cours que proposent de nombreuses écoles de musique ou associations, il est possible d'apprendre le kan ha diskan en particulier sous forme de stages. On peut noter, sans être exhaustif, les stages généralement organisés pendant le festival plinn à Bourbriac et le festival fisel à Rostrenen (côtes d'Armor) en août, au festival dans tro à Poullaouen (répertoire de gavottes) dans le Finistère en septembre.
La mission bretonne à Paris propose également des cours et des stages, avec l'association "ar gazeg veurzh".

La question de la langue peut se poser si l'on ne parle pas breton. Il est possible d'apprendre le kan ha diskan, même si c'est plus difficile. Dans ce cas il est important de connaître le sens des paroles pour arriver à mieux les retenir, et d'écouter soigneusement la prononciation des mots.

LIENS :

- Le site Son ha Ton, de Per Kentel, qui propose en particulier de nombreux textes et musiques de kan ha diskan

-Association "ar gazeg veurzh"

14 mars 2007

danses bretonnes

Les danses bretonnes étaient à l'origine réparties en terroir : on ne dansait qu'une danse dans son village, et pas la même que celle de la paroisse d'à côté. On dansait en particulier pour les fêtes, lpardons, mariages, etc. Ces danses proviennent d'une tradition rurale, où la communauté était importante. Ces danses de groupe pouvaient renforcer le sentiment d'appartenance à cette communauté, où l'individu se fond parmi les autres. Des danses de couples ont également été introduites au fur et à mesure du temps : polka, valse, scottish, etc. Appelées danses "kof a kof" (ventre contre ventre), elles étaient très mal vues par l'Eglise.

Mais l'évolution de la société a provoqué la diminution de l'intérêt porté aux danses traditionnelles vers le milieu du 20e siècle. Des associations se sont alors crées pour collecter ce patrimoine en train d'être perdu et pouvoir le faire connaître.

Aujourd'hui on peut facilement apprendre les danses bretonnes dans une association de bretons. On en trouve souvent une dans les grandes villes. Les occasions de danser sont maintenant principalement de deux ordres :

- les festou noz, ou "fêtes de nuit", bals où des musiciens et des chanteurs proposent des airs à danser traditionnels ou plus modernes. On trouve généralement des airs de plusieurs terroirs, permettant de danser de multiples danses. A noter l'existence d'un cyber fest-noz depuis quelques années, pour ceux qui ne pourraient pas se déplacer.

- les cercles celtiques, groupes de danseurs qui préparent une chorégraphie à partir de danses traditionnelles pour éventuellement présenter un spectacle, le plus souvent en costume traditionnel. Les cercles proposent souvent des cours de danse pour les débutants et travaillent sur un terroir, sa musique, ses danses, ses costumes, etc. Il existe un concours, le festival de la Saint Loup, tous les ans mi-août à Guinguamp (22), qui regroupe les cercles celtiques et les fait s'affronter en terme de qualité des danses, beauté des costumes et des chorégraphies. Le festival propose généralement des concerts et des défilés.

Les sites de certains cercles celtiques :

danserien kemper

Ar vro vigoudenn

Spezet

BIBLIOGRAPHIE :
-Maryvonne BRE, Gilbert BABIN, La danse bretonne pour tous, vol. 1 et 2, éditions le télégramme
Deux petits livres joliement illustrés, avec l'histoire et le terroir des danses, des explications et des graphiques clairs.   

DISCOGRAPHIE :

A noter une collection de CD présentant un terroir précis, accompagnés de livrets avec les explications des danses :"apprenez les danses bretonnes" chez coop breizh

LIENS :

- description des danses bretonnes
site "panorama" :
exemples de musiques qui accompagnent les danses bretonnes
Fiches techniques de nombreuses danses bretonnes
tamm-kreiz : liste de danses et infos
gwalarn : explications de danses et infos plus générales
gwalarn/dansal : terroirs et explications

- fédérations de cercles celtiques :
warleur
kendalch

- trouver un cours de danse bretonne :
gwalarn

- trouver un fest-noz dans sa région (et des groupes de musiciens/chanteurs) :
fest-noz.net
tamm-kreiz

5 février 2007

Tricot écossais

Quelques infos sur le tricot des îles Shetland.

Les tricots en dentelle ont commencé dans les années 1840. Le tricot permettait aux familles de gagner un peu d'argent en plus. Il était donc important que les ouvrages puissent paraître compliqués pour bien se vendre, mais avec des motifs suffisemment simples pour pouvoir être retenus facilement par coeur, et rapides à tricoter pour obtenir des revenus suffisants. Les ouvrages les plus connus des îles Shetland sont des châles carrés, d'environ 1m80 de côté, avec des motifs tricotés en dentelle très fins, inspirés de la nature : vagues, fougères, pattes de chat, fer à cheval, etc.

Le châle était généralement constitué d'un carré central, sur lequel s'ajoutent deux bordures différentes. Il était construit de façon à n'avoir quasiment aucune couture ni rangs de montage, afin de garder son élasticité. Par exemple, le carré central était monté à partir de 2 mailles et travaillé en diagonale.

Une tradition consistait, en particulier pour les châles de mariage, à montrer la finesse du tricot en faisant passer le châle entier (1m80 de côté) au travers d'une alliance.

Des exemples, au Victoria and Albert museum, le même vu en plus large, second châle avec le détail.

Un site très complet sur les châles des îles Shetland, avec des patrons, des motifs traditionnels, des photos.

Des informations sur le tricot dentelle traditionnel des Shetland comparés à d'autres endroits.

La collection "textiles" du musée des Shetland.

24 janvier 2007

Bienvenue

Bienvenue sur le site de l'association Résonances Celtes.

Nous sommes une association loi 1901 dont le but est la connaissance et la diffusion de la culture celte.
Prochainement nous mettrons en ligne diverses catégories d'informations concernant la culture celte.

Bonne lecture !

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Résonances Celtes
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